Octavio Alberola

Extraits d'un entretien filmé avec Octavio Alberola

La desmemoria, pour moi, c’est une autoconfiscation de la mémoire. Une mémoire qui est mise de côté,en exil d’une certaine façon. Elle peut être provoquée de manière inconscienteou organisée consciemment par les Etats. La mémoire nous permet de connaître notre passé etaussi de préserver la vie. Dans les luttes sociales, elle donne à l’action une énormecapacité transformative. 
Pour moi, il faut combattre politiquement la desmemoria, cette mémoireinstitutionnelle, pour retrouver une mémoire active. Octavio Alberola, 2019.

La desmemoria para mi esuna auto confiscación de la memoria. Que se confisque y se meta de lado. Seexila se puede decir.
Pero no es el mismo cuando esta provocado inconsciente oconsciente. Aplicado por los Estados. Partidos.

La memoria nos permite sabernuestro pasado, y también preservar la vida.
En las luchas sociales, le dan ala acción, una capacidad transformativa enorme.
Para mi, lo importante es elcombate político contra la desmemoria,
esta memoria institucionalizada para quese vuelva en memoria activa. Octavio Alberola, 2019. 

Octavio Alberola 

Octavio Alberola, est un enfant de l’exil, né en 1928 dans l’île de Menorca, au sein d’une famille d’enseignants libertaires engagés dans les écoles laïques et rationalistes. La famille arrive en France en 1939, lors de la Retirada, puis rapidement, émigre au Mexique. En 1962, Octavio rentre en France dans la clandestinité pour participer à la lutte antifranquiste au sein du DI (Defensa interior) qui organise plusieurs attentats contre le dictateur Franco. 

Octavio Alberola, Perpignan, 2019