En quelques mots

Photographe, apprentie-sorcière du cinéma documentaire, mère.

Habite le monde, facilitée administrativement par des papiers de France et d'Espagne. Ces dernières années a vécu à Paris, Barcelone, Dakar et ailleurs.

Laetitia Tura nait à Nancy et grandit dans un village en Dordogne.
Après le bac, elle monte à Paris-Belleville, à la recherche d'autres mondes et d’un anonymat salvateur. Des blocages administratifs lui font faire un détour par l'apprentissage de l’arabe classique et l’égyptien à l’INALCO pendant 3 ans. Décentrement fondateur.

Depuis, elle mène un projet photographique et audiovisuel autour de la mise en scène des frontières, l’invisibilité et la mémoire des parcours migratoires. Après Jnoub à la frontière du Sud-Liban (2001), Linewatch consacré au dispositif frontalier entre le Mexique et les Etats-Unis (2004- 2006), elle poursuit au Maroc et Melilla sur la mise à l’écart des exilés, Je suis pas mort, je suis là (2007-2012).

Son travail a été présenté lors de nombreuses expositions : Mois de la photo à Paris, le Musée Albert Kahn, Musée national de l’histoire de l’immigration, Carré de Beaudouin à Paris, les Photaumnales de Beauvais, la Biennale des arts visuels de Liège, L’Évocation documentaire à Genève, au Mexique, au centre culturel de Tijuana et au sein du réseau des Alliances françaises etc.

Le recueil de la parole fait partie intégrante du dispositif de prise de vue. Son travail prend désormais plusieurs formes, notamment celle de la réalisation filmique. Elle coréalise avec Hélène Crouzillat son premier long métrage Les Messagers sur la disparition des exilés aux frontières de l’Europe (sortie en salles en 2015 et sélectionné dans de nombreux festivals en Europe et dans le monde). Elle développe actuellement Ils me laissent l’exil-les adolescentes, autour de l'héritage de l'exil en France et le film Desterrar, sur les processus mémoriels dans l’Espagne post-dictature.

Par ailleurs, Laetitia Tura intervient régulièrement dans le cadre d’ateliers de créations partagées au sein d’écoles, de médiathèques, de prisons, dans un souci de faire avec.

Photos ci-dessus : Le Tigre, Ain Diwar, entre la Syrie et la Turquie, Kurdistan. 2001.

Contact

laetitura@yahoo.fr ou ici.

En pocas palabras

Fotógrafa, aprendiz y bruja del cine documental, madre. Habita el mundo, hecho facilitado administrativamente por el tener documentos franceses y españoles. Estas ultimas años, ha vivido en Barcelona, en Paris, en Dakar y mas lugares.

Laetitia Tura nace en Nancy y crece en un pueblo de la Dordona. Después de terminar la escuela, sube a Paris Belleville, en búsqueda de otros mundos y de un anonimato salvador. Problemas administrativos la llevan a tomar una desviación por el aprendizaje del árabe clásico y del egipcio en el Instituto INALCO durante 3 años. Desviación fundadora.

Desde entonces lleva a cabo un proyecto fotográfico y audiovisual sobre la puesta en escena de las fronteras, de la invisibilidad y de la memoria de los parcursos migratorios. Después de Jnoub en la frontera sur del Líbano, Linewatch dedicado al dispositivo fronterizo entre Mexico y EEUU, sigue con Marruecos y Melilla sobre la exclusión de los exiliados Je suis pas mort, je suis là (2007-2012).

Su trabajo fue presentado en numerosas exposiciones : Mois de la photo en Paris, el Museo Albert Kahn, Museo Nacional de la Historia de la Inmigración en Francia, Carré de Beaudouin en Paris, las Photaumnales de Beauvais, la Bienal de Artes Visuales de Liège en Bélgica, L’Évocation documentaire en Ginebra y en México en Centro cultural Tijuana y en la red de Alianzas Francesas, etc.

La recolección de la palabra forma parte integrante de la toma. Su trabajo fue tomando distintas formas, incluyendo la cinematografía. Junto con Hélène Crouzillat, codirigió su primer largometraje Les Messagers sobre la desaparición de exiliados en las fronteras de Europa (estrenado en 2015 y seleccionado proyección en numerosos festivales de Europa y del mundo). Actualmente desarrolla Ils me laissent l'exil - adolescentes, en torno al patrimonio del exilio en Francia y la película Desterrar, sobre los procesos de memoria en la España post-dictadura.

Además, Laetitia Tura participa regularmente en talleres de creación en escuelas, mediatecas, cárceles, siempre con la idea de « hacer con », de cocrear.

Foto arriba : El Tigre, Ain Diwar, entre la Syria y la Turquia, Kurdistan. 2001.

Contacto

laetitura@yahoo.fr ou aquí.